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Débat(s) sur l'orthographe

Le français c’est trop compliqué, simplifions l’orthographe.

Vidéo de France info sur la complexité de la langue : https://www.facebook.com/franceinfovideo/videos/1801983809845109/

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Productions de l'association

Dictionnaire de l’orthographe rationalisée du français

Le Dictionnaire de l’orthographe rationalisée du français est paru aux éditions Lambert-Lucas. Il s’inscrit dans le cadre des recherches poursuivies par l’association ÉROFA (Études pour la rationalisation de l’orthographe française d’aujourd’hui), animée par Claude Gruaz, dans le prolongement des travaux sur l’orthographe du laboratoire HESO (Histoire et structure de l’orthographe) du CNRS menés pendant de nombreuses années sous la direction de Nina Catach.

L’association EROFA rassemble des linguistes, des enseignants et des usagers.

Précédé d’une préface d’André Chervel et d’une introduction théorique, ce dictionnaire de 528 pages propose une rationalisation de l’orthographe qui porte sur près d’un quart des 60 000 mots du Petit Robert.

Il a été élaboré grâce à des moyens informatiques originaux sur la base de tests linguistiques et de règles de production strictes. Les mots sont placés dans l’ordre alphabétique et indexés selon la ou les règles appliquées à chacun.

La rationalisation repose sur l’application de trois règles simples :

1. la simplification des consonnes doubles, ex. consone comme consonantique, nourir comme courir, mais accéder, ennui, etc., pour préserver le rapport à l’oral ;

2. le remplacement du x final non prononcé par s, ex. des cheveus, des agneaus, des hibous, un chois ;

3. la substitution des lettres grecques et similaires, ex. armonie, artrite, farmacie, tecnique.

Ces règles, de grande portée, sont faciles à comprendre, à mémoriser et à appliquer.

Il appartient à chacun de choisir entre la forme normée actuelle et la forme rationalisée, selon sa façon de concevoir l’orthographe : ou bien comme un objet à jamais figé, contrairement à son histoire, ou bien comme une forme d’expression qui répond aux besoins de la société d’aujourd’hui. Accordons à chacun un espace de liberté, et, pour reprendre le sous-titre du dictionnaire, « Cessons de considérer comme faute ce qui est logique ».Cependant, ne faisons pas de confusion : la liberté n’est pas le laxisme, c’est la liberté d’écrire conformément au système véritablement rationnel de l’orthographe française. C’est dans la voie de ce dernier que s’engage ce dictionnaire.

Destiné aux enseignants de français, à leurs formateurs et aux linguistes, mais également aux personnes intéressées par l’histoire et la structure de l’orthographe, cet ouvrage donne une vision claire et précise de ce que pourrait être une réforme profonde mais limitée de l’orthographe lexicale de la langue française. Il a aussi été conçu pour susciter critiques et prolongements.

Une orthographe plus rationnelle ne peut que contribuer à en rendre la pratique plus accessible à tous, c’est-à-dire à ouvrir la voie à une orthographe plus démocratique.

Courriel : erofa@free.fr

En vente dans toutes les librairies et sur internet, sur commande, avec 24 à 72 heures de délai de livraison (distributeur : Daudin). Notamment sur Amazon.fr et Fnac.com.

Prix : 45 euros, 30,85 euros pour les adhérents à EROFA.

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Débat(s) sur l'orthographe

La langue française en pleine évolution

Joëlle Smets

sur le site du journal Le soir (Belgique) le 04 avril 2016

Langue vivante, le français ne cesse d’évoluer. En Belgique, c’est le Conseil de la langue française et de la politique linguistique qui est la référence en la matière et émet des recommandations relatives aux usages publics du français.

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Les réformes de l'orthographe

La réforme déchaine

Pour vous détendre un peu

#ReformeOrthographe VS Twitter : la guerre est déclarée

La réforme orthographique selon OpenMinded

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Histoire de l'orthographe Les réformes de l'orthographe

Frise chronologique des réformes de l’orthographe

Publié dans : Petitjean Luce, Tournier Maurice. Repères pour une histoire des réformes orthographiques. In: Mots, n°28, septembre 1991. Orthographe et société, sous la direction de Nina Catach, Luce Petitjean et Maurice Tournier. pp. 108-112.

www.persee.fr/doc/mots_0243-6450_1991_num_28_1_2040

842 — Serments échangés à Strasbourg entre deux des fils de Charlemagne et leurs troupes, en « langue vulgaire », roman et germanique. Le roman s’écrit avec les caractères latins.

1245 — H.d’Andeli : Bataille des VII ars
(apparition du mot « ortografie »)

1529 — G. Tory : Champfleury
(propositions typographiques ; apparition du mot « orthographe »)

1529 — J. Lefèvre d’Etaples, S. de Colines : Grammatographia
(traité de grammaire et de ponctuation)

1531 — J. Dubois dit Sylvius : Grammatica latinogallica Isagoge (système accentuel très novateur)

1533 — G. Tory (avec la collaboration de C. Marot) : La Briève Doctrine (premier code orthotypographique français, traité d’accentuation et propositions de caractères)

1538 — Création par François 1er de l’Imprimerie du Roy

1540 — E. Dolet : Manière de bien traduire d’une langue en aultre (accents et ponctuation)

1542 — L. Meigret : Traité touchant le commun usage de l’escriture françoise (propositions rapprochant l’orthographe de la prononciation)

1547-1550 — J. Péletier du Mans : Dialogue de l’ortografe et pronon- ciacion françoise (doctrine réformiste de la Pléiade)

1550 — L. Meigret : Tretté de la Grammere Françœze
(doctrine phonétiste)

1550 — Ronsard : Avertissement au lecteur des Quatre premiers livres des Odes (orthographe réformée de la Pléiade)

1557 — R. Estienne : Trakte de la grammaire françoise
(doctrine conservatrice, étymologisante)

1558 — С Marot : édition de ses Oeuvres à Lyon par Jean 1er de Tournes (Premières distinctions i/j et u/v. Dans un poème « à ses disciples » apparaissent les règles de l’accord du participe passé)

1562 — P. de La Ramée dit Ramus : Gramere (reprise des distinctions
i/j et u/v, qui seront appelées « ramistes » ; phonétisme généralisé)

1565 — Ronsard : Abbrégé de l’Art Poétique

1609 — Poisson : Epître au Roi
(contre la « latinortografe » de R. Estienne)

1620 — J. Godard : La Langue françoise (suppression des s muets remplacés par des accent circonflexes, défense du t euphonique, suppression de lettres étymologiques, distinction en/an)

1632 — A. Oudin : « Aduis touchant l’orthographe », in Grammaire françoise (contre les « modernes » et les « nouuelles escritures »)

1635 — Fondation par Louis XIII et Richelieu de l’Académie Française

1635 — Abbé Monet : Invantaire des deus langues françoise et latine (avec une « nouvelle manière d’écriture », contre la « Règle Etymologisante »)

1639 — Ménage : Requeste présentée par les dictionnaires à Messieurs de l’Académie pour la reformation de la langue françoise

1640 — Richelieu crée la « Manufacture royale d’Imprimerie »

1660 — Port-Royal : Grammaire générale et raisonnée

1660-1661 — Somaize : Grand dictionnaire historique des Pretieuses (qui sont pour une « ortographe » simplifiée)

1663 — Corneille : Avis au lecteur (Corneille préconise les lettres « ramistes » et la distinction entre « l’e simple, l’é aigu et l’è grave »)

1668 — Lesclache : Les Véritables régies de l’ortografe francéze (pho- nétisme)

1672 — G. Ménage : Observations sur la langue françoise

1673 — Mezeray : Observations sur l’orthographe de la langue françoise (contre les accents, pour les graphies étymologiques ; exposé de la doctrine choisie par l’Académie)

1680 — Richelet : Dictionnaire françois (avec un système complet d’orthographe simplifiée)

1694 — 1ère édition du Dictionnaire de l’Académie« (plutôt conservatrice, étymologisante ; mais Corneille répandra l’usage des »lettres ramistes« )

1706 — F. Regnier-Desmarais : Traité de grammaire (latiniste)

1709 — Abbé Buffier : Grammaire françoise (moderniste)

1716 — Abbé Girard : L’Ortografe française sans équivoques et dans ses principes naturels

1719 — Jésuites de Trévoux : Plan d’une ortographe suivie pour les imprimeurs (simplifications et usage généralisé des accents)

1733 — P. Simon : Sistême du Bureau tipografique (réforme pédagogique)

1740, 1762 — 3e et 4e éditions du Dictionnaire de l’Académie, dirigée par l’abbé d’Olivet (nombreuses et importantes simplifications orthographiques)

1767 — N. Beauzée : Propositions pour une orthographe « moderne »

1784-1795 — F. U.Domergue : Journal de la Langue française

1798 — 5e édition du Dictionnaire de l’Académie (continuation des simplifications, ajout d’un glossaire de termes « révolutionnaires »)

1805 — Domergue : Lettre à Napoléon demandant « la réforme de notre orthographe »

1811 — C. P.Girault-Duvivier : Grammaire des grammaires (conservatisme jusque dans les erreurs d’étymologie)

1826 — J. J.Marie, académicien : Appel aux français (projet de réforme)

1833 — Décret Guizot instituant l’orthographe comme épreuve du brevet des maîtres

1835 — 6e édition du Dictionnaire de l’Académie (importantes modifications en orthographe grammaticale, adoption des lettres « ramistes », de la graphie « voltairienne » en ai (« avais », au lieu de « avois »), rajout du t dans les pluriels en ant (« enfants » au lieu d’« enfans ») ; mais position conservatrice sur les lettres étymologiques)

1837 — E. Littré propose des régularisations et simplifications.

1867-1868 — A. Firmin-Didot, imprimeur de l’Académie : Observations sur l’Orthographe ou Ortografie française. Propositions pour une réforme orthographique, appuyées par Littré et Sainte-Beuve {Lettre sur l’orthographe, 1867)

1877-1878 — 7e édition du Dictionnaire de l’Académie (introduction de quelques tolérances)

1893 — Rapport O. Gréard à l’Académie. Propositions de simplification, refusées par le « Parti des ducs ».

1889 — Une Pétition de la « Société de réforme » signée par 7000 linguistes est défendue à l’Académie par L. Havet. A partir de cette date, plusieurs revues sont imprimées selon le « sistème ortografique » de L. Clédat.

1891 — L. Bourgeois : circulaire ministérielle contre le « fétichisme de l’orthographe »

1893 — A. Renard : La nouvelle orthographe

1894 — L. Clédat : Gramaire raisonée de la Langue française

1900 — A. Binet : création de la Société libre pour l’étude psychologique de l’enfant (recherches sur la mémorisation, la cacographie, l’épel- lation…)

1900, 1901 — G. Leygues : Arrêtés ministériels (« tolérances » orthographiques, concernant en particulier les accords du participe passé)

1900-1905 — Campagne réformiste, soutenue par À. France.

1905 — F. Brunot : Lettre ouverte à M. le Ministre de l’Instruction publique sur la réforme de l’orthographe ; E. Faguet : Simplification simple de l’orthographe ; P. Meyer : Pour la simplification de notre orthographe. Rapport de la Commission Brunot : sans suite.

1906 — A. Dutens : Etude sur la simplification de l’orthographe

1906 — La Fédération internationale des instituteurs demande une réforme des orthographes (Prise de position identique à l’Internationale des Travailleurs dès 1867). Tous les pays d’Europe s’engagent dans des réformes, sauf la France.

1911 — J. Simon : Le péril de la syntaxe et la crise de l’orthographe (1ère apparition de « crise de l’orthographe » dans un titre)

1924 — T. Simon : Pédagogie expérimentale : écriture, lecture, orthographe

1925 — Lettre de la Société nationale de Linguistique au Ministre de l’Instruction publique pour la « régularisation du français »

1927 — С Beaulieux : Histoire de l’orthographe, des origines au milieu du 16e siècle

1935 — 8e édition du Dictionnaire de l’Académie (traditionaliste)

1939-1940 — A. Dauzat et J. Damourette : propositions de régularisation échelonnées sur une longue durée (dans Le Français moderne)

1945 — E. et O. Bled : 1ère édition des Cours d’orthographe (Règles strictes et listes d’exceptions)

1946-1947 — A. Sève, J. Perrot : ORTHO (manuel de référence des typographes)

1947 — Vœu de la Commission Langevin- Wallon en faveur de réformes

1948 — Projet Peraot-Bruneau (réforme radicale)

1949 — J. Hanse : Dictionnaire des difficultés grammaticales et lexico- logiques

1949 — A. Pirenne : Programme d’orthographe d’usage (pédagogie de R. Buyse)

1952 — Le Conseil supérieur de l’Education nationale vote à l’unanimité en faveur de réformes

1952 — A. Beslais : 1er projet de réforme

1953 — С Beaulieux : Projet de simplification de l’orthographe actuelle et de la langue, par le retour du « bel françois » du 12e siècle

1953 — A. Dauzat : La réforme de l’orthographe. Un projet de conciliation

1960 — L’Académie des Sciences (au 2/3 de ses membres) émet le vœu d’une « réforme prudente de l’orthographe » à réaliser par « les autorités compétentes »

1961-1965 — « Commission d’études orthographiques » (présidée par A. Beslais)

1964 — Echelle Dubois-Buyse d’orthographe usuelle du français (pédagogie)

1965 — A. Beslais : Rapport général sur les modalités d’une simplification éventuelle de l’orthographe française

1963-1966 — Commission ministérielle Rouchette sur l’enseignement du français

1967 — R. Thimonnier : Le système graphique du français (projet de régularisations). Appuis officiels.

1969 — C. Blanche-Benveniste, A. Chervel : L’orthographe (plaidoyer pour une « révolution orthographique »)

1969 — A. Martinet : Le Français sans fard (en 1972 : proposition de YAlfonic)

1970 — Association des Enseignants de Français : Manifeste de Charbonnières

1970-1974 — Commission ministérielle Emmanuel sur l’enseignement du français

1973 — N. Catach : table ronde CNRS sur la structure de l’orthographe française (adoption de 14 principes)

1973 — J. Hanse : rapport au Ministre de l’Education (propositions)

1973-1975 — Une commission de l’Académie (animée par J. Mistier) met au point des « recommandations »

1974 — M.de Maistre : Pour l’orthographe ou contre l’orthographe (introduction de la dysorthographie)

1975 — « Loi relative à l’emploi de la langue française », publiée au Journal officiel le 31 décembre 1975 (règles modérées, lutte contre l’anglicisme)

1976 — trad. fr. de V. Gak (éd. russe : 1952) : L’orthographe (point de vue structural)

1976 — L’Académie accepte certaines des rectifications proposées dans le rapport Hanse

1977 — R. Haby : arrêté ministériel sur les « tolérances grammaticales ou orthographiques » aux examens et aux concours

1983 — N. Catach : création de l’« Association pour l’Information et la Recherche sur les Orthographes et les systèmes d’Ecriture » (AIROE)

1984 — Y. Roudy, ministre des Droits de la femme, crée la Commission de terminologie Groult pour la féminisation des noms de métiers et de fonctions (à l’exemple du Québec)

1986 — L’Académie se rétracte et renonce aux
« rectifications » de 1976

1986 — N. Catach : L’ AIROE lance un Manifeste pour une simplification modérée de l’orthographe française

1988 — L’école libératrice, journal du SNI, publie un sondage effectué auprès des instituteurs : 90 % d’avis favorables à une réforme

1989 — Institution du Conseil supérieur de la langue française et de la Délégation générale à la langue française — Le 1er Ministre, M. Rocard, définit 5 points à réformer

1989 — Appel de linguistes : Moderniser l’écriture du français.

1989 — Lire (B. Pivot) publie un sondage national IPSOS : 44 % d’avis favorables à une réforme et 76 % à la correction des « anomalies »

1989-1990 — Rapport du Conseil supérieur de la langue française, approuvé à l’unanimité par l’Académie (publié au Journal officiel le 6 décembre 1990, sous le titre « Les rectifications de l’orthographe », avec une présentation de M. Druon, secrétaire perpétuel de l’Académie)

1991 — L’Académie renouvelle ses recommandations en ce qui concerne l’ensemble des propositions, en souhaitant qu’il n’y ait pas de circulaire imperative. — La 9e édition de son Dictionnaire procède à une révision graphique en fonction des rectifications en cours.

1991 — N. Catach : Lexique orthographique des mots rectifiés

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Les réformes de l'orthographe

« Réformer l’ortografe pour l’enseigner » , André Chervel, en 2008

LE MONDE MAGAZINE | 05.12.2008 à 15h39 • Mis à jour le 18.12.2008 à 15h30 | Par Pascale Krémer

Voilà que des cours d’orthographe sont dispensés à l’université. Les enseignants se lassent de lire des dissertations truffées de fautes. Voilà que la dictée devient obligatoire à l’entrée de grandes écoles scientifiques, d’ingénieurs ou de commerce. Logique : dans leur processus d’embauche, les entreprises se mettent à évaluer les compétences orthographiques des postulants. Elles en ont soupé de ces jeunes cadres incapables de rédiger le moindre rapport ou courriel dans un français correct.

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L'association

La lettre d’EROFA

La Lettre n°04 – Mars 2010*

La Lettre n°05 – Juillet 2010

La Lettre n°06 – Décembre 2010

La Lettre n°07 – Octobre 2011

La Lettre n°08 – Mars 2012

La Lettre n°09 – Aout 2012

La Lettre n°10 – Janvier 2013

La Lettre n°11 – Janvier 2014

La Lettre n°12 – Février 2015

La Lettre n°13 – Février 2016

* Certaines dates sont celles inscrites dans le fichier. D’autres lettres sont datées.

 

 

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Débat(s) sur l'orthographe

« En France, l’orthographe sert à se distinguer socialement », Claude Lelièvre

Le Monde.fr | 16.02.2016 à 15h12 • Mis à jour le 16.02.2016 à 15h52 | Propos recueillis par Mattea Battaglia
http://www.lemonde.fr/education/article/2016/02/16/en-france-l-orthographe-sert-a-se-distinguer-socialement_4866346_1473685.html

L’historien Claude Lelièvre, spécialiste du système éducatif, revient sur la polémique qui oppose, depuis deux semaines, le ministère de l’éducation nationale à l’Académie française sur des « rectifications » orthographiques remontant à 1990.

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La question du participe passé Productions de l'association

L’accord du participe passé

Observatoire francophone du français contemporain, section française
Études pour une rationalisation de l’orthographe française

sous la direction de C. Gruaz, avec la participation de M. Alessio, J.-C. Anizan, M. Arabyan, V. Bernez, A. Bizet, F. Bottois, F. Bouchard, C. Buisseret, M. Courberand, C. Dault, J. David, A. Desnoyers, G. Farid, C. Fondet, P. Gourdet, P. Jeudy, M. Jordan, H. Landroit, P. Launay, G. Legros, M. Lenoble-Pinson, L. Louvel, C. Martinez, M. Matthey, M. Maynadier, S. Monier, P. Morisset, C. Pagani-Naudet, C. Péret, F. Rullier-Theuret, J.-P. Sautot, L. Sommant .

Les fascicules de cette collection, rédigés conjointement par des chercheurs et des usagers, offrent une nouvelle approche de la réforme de l’orthographe française. Chacun d’eux est consacré à un point particulier, reconnu comme source d’erreurs fréquentes, et donne lieu à une règle générale, fondée sur des études approfondies mais exprimée en termes simples afin d’être facilement comprise, mémorisée et appliquée.
Le participe passé conjugué avec avoir et être est tantôt invariable et tantôt accordé, tantôt avec le sujet et tantçot avec le complément d’objet direct. Il en résulte une trentaine de règles, exceptions et exceptions d’exceptions qui en font le point le plus délicat de la grammaire française. Et aussi le point le plus souvent mis en avant par les commissions de réforme successives du ministère de l’Instruction publique, puis du ministère de l’Éducation nationale, depuis la fin du XIXe siècle.
La présente étude reprend le dossier sur des bases entièrement nouvelles en partant de trois grands principes :
(1) Non pas affaiblir mais renforcer le système orthographique en réduisant le nombre d’exceptions ;
(2) Établir une hiérarchie des règles à partir de « règles premières » ;
(3) Distinguer la syntaxe de la sémantique et en cas de conflit entre elles, accorder la priorité à la syntaxe.
À l’arrivée, deux règles simples et sans exceptions.

Prix : 12 €
Commander auprès de l’éditeur

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Productions de l'association

Les consonnes doubles après E

Observatoire francophone du français contemporain, section française
Études pour une rationalisation de l’orthographe française

sous la direction de C. Gruaz, avec la participation de M. Alessio, J.-C. Anizan, M.-J. Béguelin, V. Bernez, M.-H. Billwatsch, A. Bizet, C. Buisseret, C. Dault, J. David, A. Desnoyers, G. Farid, B. Gaillard, P. Jeudy, M. Jordan, H. Landroit, P. Launay, G. Legros, M. Lenoble-Pinson, L. Louvel, F. Martin-Berthet, C. Martinez, T. Mathias, M. Matthey, P. Morisset, C. Pagani, J. Picoche, J. Sibille, L. Sommant

Les fascicules de cette collection, rédigés conjointement par des chercheurs et des usagers, offrent une nouvelle approche de la réforme de l’orthographe française. Chacun d’eux est consacré à un point particulier, reconnu comme source d’erreurs fréquentes, et donne lieu à une règle générale, fondée sur des études approfondies mais exprimée en termes simples afin d’être facilement mémorisée.
Le doublement de la consonne après e aurait dû disparaitre lorsque les accents ont été introduits dans l’imprimerie. Il y a donc actuellement un double système de notation, soit par un accent sur le e, ex. secrète, soit par le doublement de la consonne qui le suit, ex. cassette. Ce fascicule propose de rationaliser le système en généralisant la forme accentuée.
Une introduction, un rappel historique et un aperçu des réformes antérieures précèdent la règle et les listes des mots modifiés, rangés par ordre alphabétique et par groupes de consonnes doublées.

Prix : 12 €
Commander auprès de l’éditeur